Si vous êtes étudiant en médecine, l’une des choses les plus importantes que vous devez savoir faire est d’établir un diagnostic. Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour réussir l’établissement d’un diagnostic médical. Lisez attentivement !
Plan de l'article
Bien écouter le patient
Pour un diagnostic médical réussi, vous devez bien écouter la plainte de votre patient. C’est à travers cette dernière que celui-ci expose les raisons ou les problèmes qui l’ont poussé à demander une aide médicale. Il est donc judicieux que vous preniez votre mal en patience pour l’écouter jusqu’au bout.
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Vous avez des questions à lui poser ? Gardez-les pour la fin de son discours. Bien évidemment, c’est vous qui l’interrogez en premier, avec des questions d’usage comme les questions relatives à son âge, à son identité, etc. Cependant, dès que votre interlocuteur commence par exposer sa plainte, prenez soin de bien l’écouter.
Effectuer un examen physique
Après avoir écouté votre patient, vous devez l’examiner. Cet examen physique se réalise en 4 étapes fondamentales : l’inspection, la palpation, la percussion et l’auscultation. La première étape consiste à observer votre patient afin de savoir quels sont les signes qui confirment son probable mal. La palpation consiste à toucher votre patient et à palper certaines parties de son corps.
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Par la percussion, vous tapez sur certains endroits stratégiques de son corps pour voir si un bruit anormal se ferait entendre. La dernière étape qui est celle de l’auscultation consiste à écouter certains organes internes de votre patient que ce soit son cœur, ses poumons, etc. L’exercice se fait avec un appareil appelé stéthoscope.
Réaliser des examens complémentaires et s’intéresser aux antécédents médicaux du patient
Une fois l’examen physique terminé, vous pouvez décider d’un ou plusieurs examens complémentaires. Ce sont des mesures qui sont souvent prises quand elles sont nécessaires. Ces examens peuvent être réalisés au cabinet dans lequel vous examinez votre patient. Dans le cas contraire, vous prescrivez une ordonnance afin que votre patient puisse passer ses examens complémentaires dans un centre spécialisé. L’objectif est de répondre à une hypothèse diagnostique, car chaque examen s’associe à une question donnée.
En tant que médecin, c’est toujours important d’en apprendre plus sur les antécédents passés d’une personne qui se plaint d’un mal. En effet, le mal présent peut avoir des liens très étroits avec les antécédents médicaux passés. Si votre patient a par exemple subi une chirurgie intestinale par le passé, la probabilité est forte qu’il développe une occlusion intestinale aiguë.
Établir son diagnostic final
Avant d’établir un diagnostic final, vous devez être sûr des divers examens préalablement passés. À défaut, dressez plutôt un diagnostic initial ou un diagnostic différentiel. Il s’agit d’un groupe de diagnostics possibles qui commencent par les trois causes les plus probables à couvrir par le traitement. Le diagnostic différentiel vous permet de savoir si le traitement est imminent et que vous devez le commencer immédiatement.
Au cas où plus d’informations sont nécessaires, vous devez attendre ces dernières avant d‘établir le diagnostic final. Si vous n’êtes toujours pas sûr, vous pouvez vous adresser à un collègue médecin. Généralement, les médecins expérimentés ne font pas trop d’examens avant d’établir un diagnostic médical. Ils peuvent donc se limiter à ce stade. En revanche, si vous êtes étudiant ou médecin débutant, vous pouvez penser à établir un diagnostic définitif.